Action régionale de mars et textes fondateurs de la coordination antinucléaire nationale


1er trimestre 2024 – Sarthe, Régions…

Lors de sa réunion du mercredi 17 janvier 2024, SdN 72 a validé et signé les deux textes fondateurs de la Coordination Anti-Nucléaire (CAN) : « Raison d’être » (infra) et la « Charte de fonctionnement » (document à usage interne) votés à l’assemblée générale du 16 décembre à Paris.

Fort de cette dynamique, SdN 72 souhaite mobiliser chacun de nous le 23 mars contre le démarrage de l’EPR « pourave » [1] de Flamanville et contre l’irresponsable [idem] relance du nucléaire.

La préexistence constitutive de cette coordination est bien antérieure. Deux événements empêchés-annulés (celui du 25 mars 2023 autour de Bure, puis du celui — reconsidéré [infra] — du 3 juin 2023 à Paris) vont finalement la promouvoir. L’intention de cette coordination s’est véritablement matérialisée lors de plusieurs rencontres physiques (entrecoupées de navettes numériques et de réunions distancielles en visio) : le 3 juin à Paris, le 8 juillet à Bure, le 6 août au rassemblement du Larzac, puis a finalisé ses deux textes fondateurs le 16 décembre à Paris. Autant de RDV (à l’exception d’un, à Bure) auxquels un membre de SdN 72 a régulièrement émargé et contribué à ce remue-méninges. 

Parallèlement, des coordinations antinucléaires — régionales — ont coplanifiées des actions sur leur territoire autour du 22-23 octobre 2023, c’est ici :  et là : . À Angers, Nantes, Cherbourg, Rouen, Tours, Avoine-Chinon pour la nôtre… SdN 72 était présent à cette dernière avec d’autres du collectif du bassin de la Loire, notamment le collectif Loire Vienne Zéro nucléaire, c’est là : .

Le prochain événement régional sera le 23 mars 2024. À Caen, pour le grand Ouest dont la Sarthe-Maine, pour une manifestation contre le démarrage de l’EPR de Flamanville et contre la relance du nucléaire (cf. affiche ci-contre) allant du siège régional de l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire), 1 rue du Recteur-Daure à la préfecture, rue Daniel-Huet. Départ à 14 heures ! On compte sur vous !

Une mobilisation nationale sur deux ou trois sites est également préprogrammée le 28 septembre ou le 12 octobre 2024.

Raison d’être de la Coordination Anti-Nucléaire

Le mouvement antinucléaire s’organise contre la poursuite et la relance du nucléaire militaire et civil et tous les projets qui en découlent pour y mettre fin une fois pour toutes.

Le nucléaire n’est bon ni pour le vivant, ni pour la planète et le climat, ni pour la paix. Dangereux et désastreux, il n’a aucune solution pour ses propres déchets. Et il pollue l’environnement par ses rejets permanents d’effluents chimiques, thermiques et radioactifs.

Le nucléaire est une énergie trop marginale pour peser sur le climat et la construction des réacteurs est beaucoup trop lente et trop chère pour répondre à l’urgence climatique. Les épisodes extrêmes du dérèglement climatique (sécheresse, tempêtes, inondations…) rendent cette industrie particulièrement vulnérable.

La poursuite et la relance du nucléaire, c’est aussi celle de cette folle course en avant et du gaspillage dont nous ne voulons pas.

Des dirigeants politiques et industriels, en particulier français, tentent d’imposer des projets nucléaires intrinsèquement nuisibles dont le démarrage de l’EPR de Flamanville, la construction de nouveaux réacteurs, la prolongation de vie des réacteurs actuels, l’enfouissement des déchets les plus radioactifs à Bure, la nouvelle piscine à La Hague, la modernisation et le renouvellement de l’arsenal nucléaire, etc.

Au contraire, une démocratie écologique, sociale et solidaire est à construire de toute urgence. Nous ne pouvons plus différer sa mise en œuvre.

C’est pourquoi, lors d’une assemblée, le 3 juin 2023, différentes composantes du mouvement antinucléaire ont décidé de se regrouper face à cette urgence et d’unir leurs forces pour développer des actions de mobilisations et de communications communes.

Nous invitons tous les collectifs, organisations et personnes individuelles qui se reconnaissent dans ces objectifs à rejoindre cette coordination.

Adoptée le 16 décembre 2023 en assemblée

Charte de fonctionnement de la Coordination Anti-Nucléaire

On l’a vu supra, la charte formalisant le fonctionnement en assemblées de la Coordination Anti-Nucléaire (nationale) et des Coordinations régionales reste un document à usage interne.

Blog

Le blog de la Coordination antinucléaire, c’est ici : .


Note

[1] Le mot n’a rien de superfétatoire ! Le béton, le pont polaire, le contrôle-commande, la cuve, le couvercle, les soudures, le combustible, les fluctuations neutroniques, son coût… rien ne va ! Et on ne parle là que des « anomalies » qui ont fait surface. On avait finalement su, en 2016, que, parmi les pièces usinées au Creusot, les fiches de contrôle de quatre cents pièces avec des défauts identifiés avaient été caviardées. L’édition de Ouest-France  du jeudi 1er février 2024 nous révélait que, néanmoins, la fraude (en France, en Italie, au Japon…) perdure, y compris sur des équipements directement liés à la sécurité des réacteurs, c’est là : . Devant autant d’escobarderies, doit-on raisonnablement faire confiance à cette grosse bouilloire battant breloque ?


Affiche : Coordination antinucléaire régionale.