Moulins et turbines au fil de l’eau


XXeXXIe s.  Sarthe, Huisne, Loir, Orne Saônoise…

La Mayenne exploite ses petites chutes d’eau avec ses vingt-quatre turbines hydroélectriques installées sur des pertuis (c’est là : ), dont dix-sept appartenant à la SHEMA, filiale d’EDF. La Sarthe et ses affluents ne sont pas équipés de la sorte. Par contre, ils furent riches en moulins à eau. L’un d’eux, à Noyen, produit de l’électricité, remise sur le réseau ErDF, et quelques autres pour leur propre consommation, parfois avec du matériel d’hier.

La roue tourne ! Quelques-uns commencent a s’équiper de turbines modernes. Petit tour du propriétaire. 

moulin-20-c3-a0-20aubes-20ampoulePensez donc, 926 répertoriés en 1809, 413 en 1910, 111 encore en activité en 1951, et… seulement 6 en 2005. A la fin du XIXe siècle, l’arrivée de la machine à vapeur sonnera l’abandon de l’énergie hydraulique issue de l’exploitation de ces mêmes petites chutes. Au mitan du siècle dernier, de nombreux moulins passent de l’énergie mécanique à la transformation électrique pour leur propre activité (les tanneries Willekens à La Flèche, reconstruites sur les ruines du moulin incendié du Poil-de-Reux, jusqu’en 1963, la filature de la Champagné [moulin de la Couture, Établissements Leduc-Ladevèze], la filature de la Chartre-sur-le-Loir [moulin de Crousilles] les Fonderies Chappée à Sainte-Jamme-sur-Sarthe, et bien d’autres). Quelques-uns produisent encore aujourd’hui de l’électricité de source hydraulique mais pour la remettre en partie ou totalement sur le réseau.

Noyen-sur-Sarthe et +. Le moulin du Gord, à Noyen, construit en 1838, rétrocède de l’électricité à EDF depuis la fin des années soixante-dix. L’entreprise Hydrosarthe, dirigée par Duchaîne Patrick, a été créée en décembre 2003. La roue à aubes est accouplée à trois turbines verticales Francis et chacune à un alternateur produisant la précieuse énergie. Sa production couvre la consommation de 2000 à 2500 foyers.

Moulin de Noyen 1

Moulin de Noyen 2À quelques encâblures, le moulin d’Ignères, sur la commune de Parcé-sur-Sarthe — classée petite cité de caractère — eut comme hôte et propriétaire, de 1930 à 1951, Marcel Pagnol. Il y écrira une partie de Fanny et y adaptera Léopold le Bien-Aimé de Jean Sarment. Le film sera également tourné au moulin d’Ignère et à Parcé. Là, l’académicien bricolo remettra la grande roue en état pour mouvoir une dynamo assurant son propre éclairage (il inventera la « Topazette » véhicule à trois temps qui explosera lors d’un essai à Marseille). 

Le « Poète maudit », François (de Montcorbier), dit, Villon (à ne pas confondre avec un voisin quasi-homonyme nucléairocrate, plus contemporain, de Solesmes celui-là), Villon, donc, y fut aussi écroué dans l’ancienne prison (XIVeXVe s.), rue du Moulin (1). Parcé est aussi le fief de la famille du spin doctor Yann Arthus-Bertrand (2) adepte de la contrition carbonique.

(1) Pour les amateurs et inconditionnels de François Villon, « La ballade des pendus » interprétée par Léo Ferré, c’est là : .

(2) L’hélicologiste Yann Arthus-Bertrand fait de merveilleux films, photos, livres profitables à la sensibilisation écologique. Ses errements, de la couverture du Paris-Dakar à la Fondation Chirac, soutenus et sponsorisés par des multinationales, sa prise de position pour la décroissance et son soutien à la Coupe du Monde au Qatar en 2022 (le Qatar a financé la traduction en arabe de son film Home) en font un personnage difficile à suivre. Après moult atermoiements, avec sa fondation GoodPlanet (c’est là : ), qu’il préside, il a finalement pris position sans aucune ambiguïté contre le nucléaire.

Malicorne-sur-Sarthe. Vers 1900, l’un des trois moulins adossés les uns aux autres sera transformé en usine électrique. Une production sans doute arrêtée en 1978, comme la minoterie et le broyage des pigments d’émaux pour la faïencerie (avant 1917, au « Moulin-à-Couleurs »). C’est la commune qui en est aujourd’hui la propriétaire.

Le Mans. Installé sur un des barrages de l’Huisne, un des deux moulins à palettes (ou, à aubes, rénovées en 2012-2013) de l’ancienne Usine des eaux du Mans devait produire ses premiers kilowatts en 2013. Sa rénovation est mèlée à un travail pédagogique avec les élèves de 2e année BTS électronique du lycée Touchard-Washington. Encore en phase de test lors de la Fête de l’eau et des énergies en juin 2014, en fonctionnement de croisière, sa puissance atteindra les 50 kW. Sa production optimale, 430 000 kWh/an escomptés, seront réinjectés sur le réseau, soit, l’équivalent de la consommation de 150 foyers hors chauffage. Un peu plus d’infos, c’est là : .

Neuville-sur-Sarthe (du XVIe siècle). Depuis 1982, le moulin de Neuville-sur-Sarthe est équipé d’une robuste turbine « Hydrolec » (Leroy-Somer) alimentant l’habitation principale et le restaurant apprécié des gastronomes. Puissance de 36 kW en pointe, production moyenne annuelle estimée : 201 600 kWh, rendant le lieu autosuffisant. Le surplus est raccordée au réseau et revendu à ERDF, depuis juin 2013. Plus de renseignements ici : .

Vouvray-sur-Loir. Le moulin Martinet, à Vouvray-sur-Loir, sur le barrage de Coëmont, (sur lequel cohabitent deux autres moulins : Pousset et Saint-Jacques au lieu-dit, ça ne s’invente pas : « Les Trois Moulins »), est lui aussi producteur d’électricité et jusque-là à partir d’une roue à aubes d’une puissance de l’ordre de 7/8 kW. Une enquête d’utilité publique (fin 2011) avait rejeté le passage à une turbine plus puissante (70 kW) de type Francis ou Kaplan adaptées aux basses chutes et réputées d’un meilleur rendement. Une nouvelle enquête publique a été menée en juin et juillet 2013 sur les communes de Vouvray et Dissay-sous-Courcillon. Le projet semble avoir réuni toutes les autorisations administratives. L’installation permettra de couvrir la consommation de soixante ménages, la réduction annuelles de 32 tonnes de CO2, l’économie de 32 TEP Tonnes équivalent pétrole d’énergie fossille. Une passe à poissons sera également amménagée. Ici, EDF a une obligation d’achat, signable pour une durée de 20 ans avec une formule de révision annuelle selon l’indice INSEE.

Le moulin Martinet est un gîte de pêche. Contact : 02 43 46 45 97. Le site est là : .

Sur l’autre rive, au moulin Pousset, le couple Clément fait visiter ses ancienne installations de moulin a farine (matériel de meunerie des années 30), Marie (historienne de l’art), y propose aussi des expositions dans une pièce transformée en galerie, tandis qu’ André (professionnel du cinéma ayant travaillé avec des pointures comme Godard, Buñuel… et président de l’association « Moulin à images »), vous guide dans son musée de la Projection cinématographique (autour de 60 projecteurs, histoire des techniques du 7e art, etc). En partenariat avec le Lycée Yourcenar il travail aussi sur une production électrique capable d’alimenter ses locaux et la scénographie.

Ouvert les samedi, dimanche et lundi, de Paques à septembre, de  14 à 18 h. Contact : 02 43 46 90 24, ou,  

Fillé-sur-Sarthe. Datant du XVe siècle, le moulin Cyprien (prénom du dernier meunier), à Fillé-sur-Sarthe, est équipé depuis peu (deux ans) d’une pico-turbine (1) génératrice d’électricité. generatrice-monlin-cyprienProduction ou puissance ? : 5 à 6 kWh, transmis au réseau (hélas pas de chiffres sur la production annuelle), pour un investissement autour de 1500 € (sans compter l’installation, l’ondulateur, etc.). Nécessité oblige, une roue Sagebien pourrait se substituer à l’actuelle roue à aubes classiques et du coup, quasiment doubler la production (2). 

Il est aussi l’un des derniers moulins à fabriquer épisodiquement des farines de manière ancestrale, à partir de céréales issues de l’agriculture biologique sarthoise, broyées à la meule de pierre. Le moulin Cyprien se visite tout au long de l’année. Situé sur l’île MoulinSart (3), ce lieu est aussi un centre d’art et une guinguette, et un formidable outil pédagogique agrémenté d’une scénographie depuis 2014. Le site de Moulinsart, c’est là : .

(1) Turbine de petite dimension, d’une puissance inférieure à 10 kW.

(2) Sa roue a été rénovée début 2015 par l’entreprise Patrimoine moulin, pour le compte de la communauté de commune Val de Sarthe. Ses pales, inspirée du système Poncelet (1824) sont désormais courbes et vont améliorer le rendement de l’ancienne roue Sagebien, installée en 1999 par l’association Sauvegarde du moulin (un sytème à aubes droites, remontant à 1867).

(3) Nom emprunté à Hergé, qui, dans Le secret de la licorne et Les sept boules de cristal s’était inspiré du château de Cheverny, rebaptisé Moulinsart, pour y loger le capitaine Haddock.

Ponthouin. Moulin de Saint-Mamert, sur le village de Ponthouin (Mézières-sur-Ponthouin) et sur la rive ? de l’Orne-Saonoise, dirigé par Jean-Claude Aveline. Sa roue arrêtée depuis des décennies et ses aubes ont été remises à neuf. Reliée à une nouvelle génératrice sa production est désormais sur le réseau RTE.

Beillé. Le moulin de Guesdon (XVe siècle) sur l’Huisne est autorisé, depuis 1986, à l’acquisition d’une microcentrale par la préfecture. La hauteur de chute permet une puissance installée de 140 KW.

La Ferté-Bernard. Le moulin de Quincampoix disparaît autour de 1915 et cède la place à une centrale électrique de la Société Maine-Anjou, sur le barrage de Quincampoix.

La Flèche. Le moulin de la Bruère, installée sur un  barrage de 120 m de long sur le Loir, est sans doute un des plus connus de la Sarthe pour ses animations et sa production froide (voisin de votre réfrigérateur mais utilisant de l’ammoniac à la place du fréon) sous forme de pains (mouleaux) de glace de 20 kg (jusqu’à 5 tonnes par jour en deux cycles à sa meilleur époque). Un moteur diesel Ruston se substitue parfois à l’ancienne roue à aubes de 15 tonnes pour son entretien ou lorsque le Loir est en crue. Ce moulin-ci (fondations du XIVe siècle), c’est donc transformé au fil du temps produisant tour à tour farine, aplati, glace… mais il est aussi équipé de deux turbines générant de l’électricité pour l’autarcie du lieu.
Rénové il y a quasiment vingt ans par l’association « Les amis du moulin » et très largement animé depuis par la dite association et… « les Givrés »,  il accueille imperturbablement une des nombreuses étapes du festival de contes « Mots d’hiver » (septembre-octobre).

Une préétude, pour l’équiper d’une petite centrale électrique à mener à l’abandon du projet. Persévérant,  » Amis  » et  » Givrés  » envisagent maintenant d’équiper les deux chutes d’eau, situées sur les îlots à proximité.

Pontvallain. Le moulin de la Lande Turbine Leroy Somer. Roue à aube refaite en 2017. Production modeste permettantseulemnt l’auto-consommation, mais…

La Suze. Moulin de La Suze (début XXe s.), moulin à blé puis générateur d’électricité, puis production de matières plastiques.

Spay. Moulin du Bourg La mise en service de la turbine à été effective en septembre 2017.

Bernay-en-Champagne. Le moulin de Bernay-en-Champagne date du XIIe siècle. D’abord moulin à blé, il produira des aliments pour animaux jusqu’en 1973. Sa roue, qui se trouvait à l’intérieur, a été remplacée en 1950-51 par des turbines. Le moulin abrite aujourd’hui des expositions de l’artisanat local.

Poillé-sur-Vègre. Moulin du Grand Val Sur la Vègre. Installation récente (sans précision, désolé).

Yvré-l’Évêque. Le moulin des Noyers, à Yvré-l’Évêque, avec système à turbines, est en pleine activité et produit de la farine biologique.

Saint-Germain-d’Arcé. Moulin de la Ronce, à Saint-Germain-d’Arcé. Production hydroélectrique, irrigation par bélier hydraulique.

Beaumont-sur-Sarthe. Moulin de l’Orière. Un moulin comme qui dirait au bout du monde. On y accède par un très long chemin de terre. Sans roue ! Un ancien meunier avait troqué la roue à aube au profit d’une turbine dans les année 1933, qui a, elle aussi, été remplacée le 31 août 2013. volant-generatrci-beaumontDepuis 2014, elle est aussi couplée à une pico-génératrice (cf. plus haut) pour le seul usage des résidents. Moulin qui produit aussi épisodiquement de la farine. L’été, le lieu accueille aussi jusqu’a 700 jeunes, pour, ou pas, des chantiers éducatifs sur le bâti, l’empavement de la cour, etc. Dont, des scouts m’a t-on dit ! « Élevés » aux conditions spartiates, les Éclaireurses et Éclaireurs de France (laïques), eux, n’auront pas droit à cette source de lumière. Quant aux confessionnels, ceux là accèderaient à d’autres lumières. A voir !

Le « volant » permet d’agir sur les ailettes de la turbine (à l’extérieuret et immergée) et d’en règler la puissance. En vert, la génératrice.

Ce moulin revêt encore d’autres surprises que vous pouvez découvrir sur son site dédié, c’est là :   mais c’est encore mieux, in-situ ! Ce moulin propose aussi des animations durans l’année, et autour du solstice d’été, un spectacle et un feu de la St. Jean. 

Vaas. Moulin du Rotrou ou de Robert (du XVI éme siècle). En 2014 la roue à aube a entièrement été rénovée ! Deux autres investissement ont suivit.Génératrice du moulin de Rotrou à Vaas L’arbre transmet désormais son mouvement à un nouveau multiplicateur de vitesse qui entraîne une génératrice électrique. Avec une chute d’eau de 90cm, le moulin produit 7,5 kwh (quand il ne fabrique pas de farine).

L’association qui anime le lieu propose énormément d’activités durant toute l’année, dont sa fameuse Fête du blé au pain (qui accueille SDN 72 tous les été, on l’en remercie). On vous recommande donc chaudement son site internet, c’est là : . Site qui nous révèle aussi que « Vaas serait l’un des premiers villages de France qui ait installé l’éclairage public à partir de l’hydroélectricité. C’était en 1896. Des élus de St Étienne s’étaient renseignés sur l’installation du village pour équiper leur ville. L’usine électrique utilisait la chute d’eau du barrage de l’île, l’un des 4 barrages du centre de Vaas ; cette usine a été abandonnée à cause du monopole d’EDF ».

Aubigné Racan. Moulin de Chérré Sur le Loir le moulin de Chérré revit depuis janvier 2016 après une longue remise en état de sa turbine Fontaine arrêté depuis 1947. Sa puissance installée est de 36 kW.


Dans son livre « La Sarthe au temps des moulins à eau », André Coutard consacre une page (p. 88) aux quatre décennies (1890-1928) où les moulins illuminaient les communes sarthoises et à la naissance simultanée des sociétés de distribution.


Constatant qu’il existe un moulin tous les trois kilomètres sur le Loir, Yves et Genviève Lemarchal, propriétaires du moulin des Navrans, à La Flèche, avaient lancé un appel en 2012 pour leur réhabilitation en production d’électricité dans les colonnes du journal Ouest-France. Des tchats à suivre sur la version électronique du journal, cest là :  et encore ici .


À l’automne 2013, trois hydroliennes (d’un futur parc plus conséquent) seront immergées au fond de la Gironde, sur le territoire de la communauté de communes de Bourg. Reliées à un convertisseur électrique, elles fourniront de l’énergie aux équipements publics riverains. Plus tard, au printemps 2014, c’est le lit de la Loire (autour d’Orléans), au cours rapide et régulier, qui accueillera une technologie unique d’hydroliennes fluviales (conçue par une société Grenobloise, HydroQuest), dont les brevets sont en partie détenus par EDF. Elle sera composée de plusieurs turbines à axe de rotation vertical qui capteront l’énergie cinétique du cours d’eau (puissance escomptée : entre 30 et 50 kW). L’installation et son impact environnemental sera testé pendant deux ans. Cette nouvelle technologie sera-t-elle un jour adaptable aux affluents ?


Excepté le moulin Martinet, lors des journées du conseil général « La Sarthe, histoire d’eaux », peu de moulins hydroélectriques s’offrent à des visites publiques dans notre département, même lors des week-ends « portes ouvertes » autour de la mi-juin. En s’éloignant du département, le moulin du XIIIe siècle de Longué-Jumelles (dans le Maine-et-Loire), rebaptisé « Hydronef », met en images interactives deux siècles d’évolution des techniques hydrauliques (d’une roue à aubes à une roue Sagebien, puis à une machine à vapeur, enfin à l’invention des turbines). La scénographie qui accompagne la restauration de ce bâtiment relate l’évolution de cette énergie propre au travers du moulin de Longué, témoin de cette épopée, pour ensuite aborder l’actualité et l’avenir de cette source d’énergie. Cette découverte peut se poursuivre à l’extérieur, dans le cadre des « jardins hydrauliques » qui présentent des manipulations liées à l’eau et à la machine. La visite est libre ou guidée ; dans ce dernier cas, elle est payante. On aime aussi le joli nom du « Festival des Quat’Vents », sur la même ville, mais c’est un tout autre air…

Le Moulin de Longué – Hydronef, avenue du Moulin, 49160 Longué-Jumelles. Tél. 02 41 67 81 18. Durée de la visite : 1 heure. C’est là :  ou encore là : .


En s’écartant de la Sarthe et du Maine, limite territoriale de notre site, d’autres types de moulins à eau présentent des singularités.
– À Champtoceaux (Maine-et-Loire), on peut encore observer les deux arches du moulin Pendu. À deux aubes, une par arche, mais qui avaient la particularité de pouvoir monter et descendre pour s’adapter au niveau changeant de la Loire. Unique en France ! Hélas, le mécanisme n’est plus visible, sauf sur l’infographie sur site présentant également l’ancien péage sur la digue de pieux au même lieu-dit du Cul-du-Moulin.
– Les moulins à marée de Berno (Île-d’Arz) et de Pen Castel (Arzon) dans le golfe du Morbihan, du Prat à La Vicomté-sur-Rance, celui du Birlot sur l’île de Bréhat, etc. Plus de soixante-dix en France… L’usine marémotrice de la Rance reproduit ce fonctionnement.


Un livre d’André Coutard : La Sarthe au temps des moulins à eau (mémoire en images). Editions Alan Sutton.


Crédit photo : SDN 72. Illustration du haut de page :  http://int.nonukeart.org