Jeudi 26 septembre 2013 — Laval
Le TGI de Laval a prononcé la relaxe pour Annick Philippe et les cinq militant(e)s jugé(e)s pour « dégradation du pylône 561 » lors d’une rando-manifestation qui s’était déroulée le 28 avril 2012 sur la commune de Saint-Cyr-le-Gravelais (c’est là : ?), affaire jugée à Laval le 11 juillet 2013 (c’est là : ? ). Et, cerise sur le gâteau, RTE débouté de sa demande de dommages et intérêts de… 20 000 €.
Quelques extraits de son courriel : « Je remercie toutes les personnes qui m’ont soutenue matériellement ou moralement, qui ont demandé de mes nouvelles, qui se sont déplacées à Laval et qui en ont parlé autour d’elles.
Je pense qu’il faut continuer à lutter contre les innombrables atteintes à l’environnement : LGV, THT, centrales nucléaires, étalement urbain, panneaux publicitaires, grands projets inutiles…
Il faut réagir contre le monde qu’on nous impose en nous mobilisant et en pratiquant la désobéissance civile. On continue, on lâche rien. Merci à tous. Annick. »
Annick a aussi répondu à une interview sur France Bleu Maine. Nous n’avons pas le document sonore.
Mais Annick n’en a pas encore fini avec la justice. Elle est à nouveau convoquée le 14 avril 2014 (procès préalablement prévu le 14 août 2014) au tribunal du Mans pour refus de prélèvement biologique (ADN) lors de sa garde à vue à Laval. Sylvestre ??? , jugé le ??? à ??? qui était dans le même cas, avait été relaxé. Faisons en sorte qu’il en soit de même pour Annick.